Mon rôle, c’est de faire en sorte que toutes les actions soient respectées dans l’ordre… pour construire la plus belle cabane du monde.
Nicolas Borello
Depuis un peu plus de deux ans, Nicolas Borello œuvre en tant que chef de projet des systèmes d’information au sein du SITIV. Fort de 25 ans d’expérience professionnelle, il s’est construit un parcours riche et atypique, porté par la passion de l’innovation et un goût prononcé pour la coordination. Rencontre avec un professionnel résilient, au regard lucide et à l’énergie communicative.
Un métier de lien et de transformation
« Mon rôle, c’est de prendre une idée – ce qu’on appelle un besoin métier – et de la transformer en solution concrète via le système d’information », explique Nicolas. Qu’il s’agisse de créer une application ou d’améliorer un processus, il intervient comme chef d’orchestre : « Je veille à ce que toutes les étapes soient suivies dans l’ordre, que chaque acteur joue sa partition, pour au final livrer un projet solide, utile… et si possible, la plus belle cabane de l’univers », dit-il avec le sourire.
Une journée rythmée par les échanges
Ce qui occupe le plus ses journées ? « La communication. » Réunions, échanges informels, discussions par mail… « On parle, beaucoup, et surtout on fait circuler l’information, on arbitre, on décide. » Une activité intense où l’écoute est aussi importante que la capacité à trancher.
Un métier qu’on pourrait expliquer aux enfants
Quand on lui demande comment il expliquerait son métier à un enfant, Nicolas fait appel à une image très parlante : « Tu veux construire une cabane ? Il te faut un architecte, un charpentier, des jouets. Moi, je fais en sorte que tout s’enchaîne bien et que ta cabane soit prête, belle et solide. »
Un facilitateur plus qu’un magicien
Nicolas aimerait que l’on comprenne mieux ce qu’est vraiment le rôle de chef de projet. « On n’est pas des magiciens. On est des facilitateurs. On prend des idées, on embarque des équipes, et on fait en sorte que tout le monde arrive en haut de la montagne ensemble, sans laisser personne derrière. »
Un parcours fait de choix et de résilience
Avant d’intégrer le SITIV, Nicolas a travaillé dans la logistique pendant plus de dix ans, après des études dans ce domaine. À 30 ans, il choisit de reprendre ses études, cette fois en informatique. « J’ai ensuite intégré un grand groupe de distribution de pièces automobiles, où j’ai pu toucher à différents métiers avant de me spécialiser comme chef de projet. »
Son parcours a aussi été marqué par une épreuve personnelle importante : une grave maladie qui l’a laissé paralysé pendant presque un an. « J’ai dû tout réapprendre. Me lever, marcher, courir… Cette période m’a apporté quelque chose d’essentiel : la résilience. Une qualité clé, autant dans la vie personnelle que dans la gestion de projet. »
Un quotidien qui ne ressemble à aucun autre
Ce que Nicolas apprécie dans son métier, c’est la variété : « Aucune journée ne se ressemble. On commence à 8 heures, on finit parfois à 17… ou pas. C’est comme une boîte de chocolats : on ne sait jamais sur quoi on va tomber. »
Du ring au bureau : la boxe comme discipline complémentaire
Pour garder l’équilibre, Nicolas pratique la boxe. « Ça m’aide à rester concentré et… à éviter les coups », plaisante-t-il. Le sport lui apporte rigueur, canalise l’énergie, et lui permet de prendre du recul sur les imprévus du quotidien professionnel.
Un métier résumable en un mot ?
« Couteau suisse. Bon, ça fait deux mots, mais c’est ce qui résume le mieux notre polyvalence. »
Un conseil à son « lui » d’il y a dix ans
S’il devait adresser un mot à celui qu’il était il y a dix ans, Nicolas serait clair : « Tu as bien fait de reprendre tes études. Tu étais à un carrefour et tu as pris la bonne direction. Aujourd’hui, tu es au cœur des métiers du numérique… et tu ne regrettes rien. »
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