À la rencontre de Souheib Khiter, responsable d’exploitation au SITIV

Un bon ingénieur, c’est quelqu’un qui sait s’adapter et trouver des solutions, même dans l’urgence.

Depuis novembre 2021, Souheib Khiter, 30 ans, apporte son expertise au SITIV. Après avoir débuté comme administrateur système et réseau, il occupe aujourd’hui le poste de responsable d’exploitation. Passionné par les défis techniques et la résolution de problèmes, il contribue au maintien et à l’amélioration de l’écosystème numérique qui soutient nos communes. Plongez dans son quotidien, ses aspirations et sa vision du métier.

Le quotidien d’un responsable d’exploitation

Pour Souheib, son métier peut être résumé par une mission clé : « Assurer le maintien en condition opérationnelle des applications. » Cela signifie veiller à ce que tout fonctionne, de la préparation des infrastructures jusqu’au déploiement et à la supervision.

 Il jongle entre deux approches principales : le travail sur projet et le support technique. « Pendant les périodes plus calmes, comme les vacances, avec mon équipe nous nous concentrons sur les projets pour améliorer notre écosystème. Le reste du temps, nous gérons les incidents et les demandes d’assistance. » Avec la direction d’hébergement & proximité, il s’organise pour couvrir les astreintes, car le support est disponible 7 jours sur 7, même en soirée et les week-ends.

Souheib explique également que ce métier demande une capacité d’adaptation : « Un bon ingénieur, ce n’est pas seulement des compétences techniques. C’est quelqu’un qui sait réagir rapidement face à un problème, s’adapter à des situations nouvelles et proposer des solutions. »

Les outils du quotidien

Lorsqu’on lui demande quel est l’outil le plus important dans son travail, il répond sans hésitation : « GLPI, notre plateforme de ticketing. C’est l’interface entre les utilisateurs et nous. Grâce à elle, nous gérons les incidents, les demandes et les changements. Sans cet outil, il serait difficile de suivre et prioriser les tâches. »

Vulgarisation : rendre la technique accessible

Souheib aime simplifier ce qui peut paraître complexe. Pour expliquer son métier à un enfant, il utilise une analogie frappante : « Imagine que tu regardes une vidéo sur YouTube. Derrière ton écran, il y a tout un travail pour que cette vidéo fonctionne bien, que tu puisses la regarder sans problème. Mon métier, c’est de m’assurer que tout cela se passe sans accroc. »

Cependant, il souligne une idée reçue fréquente : « Beaucoup de gens pensent que dès qu’un problème survient, c’est forcément lié à l’infrastructure. Mais en réalité, il y a de nombreux facteurs en jeu. Notre rôle est aussi d’identifier les causes réelles et de les résoudre. »

Un parcours construit avec détermination

Le parcours de Souheib est marqué par un fort engagement personnel. Après un diplôme d’ingénieur en réseaux informatiques en Algérie, il a travaillé comme ingénieur réseau dans une grande entreprise télécom. Souhaitant se perfectionner, il a repris ses études à Toulouse, obtenant un Master 2 en ingénierie logicielle et systèmes distribués.

« Je savais dès mon enfance que je voulais être ingénieur. J’ai grandi entouré de proches dans ce domaine, et j’ai toujours aimé régler les problèmes informatiques. Même au collège, c’était moi qu’on venait voir quand il y avait un souci technique. »

Son chemin n’a pas été sans obstacles : « J’ai dû repasser mon bac pour avoir une meilleure moyenne et intégrer l’école que je voulais. C’était une étape difficile, mais je ne regrette rien. Chaque expérience m’a permis d’apprendre. »

Passion et défis

Ce qu’il préfère dans son métier, c’est chercher des solutions. « Je suis frustré quand je n’arrive pas à résoudre un problème, mais ça me motive encore plus. Trouver une solution, c’est une vraie satisfaction. C’est ça qui me passionne. »

Souheib aspire également à évoluer : « Sur le plan technique, je veux intégrer davantage d’automatisation dans notre culture de travail. Et côté personnel, j’aimerais améliorer mes compétences en gestion de projet et management. C’est pour ça que je souhaite suivre des formations dans ces domaines. »

Un équilibre entre travail et loisirs

Pour rester performant, Souheib met un point d’honneur à déconnecter lorsqu’il n’est pas au bureau. « Je fais du footing, de la natation ou de la randonnée. Ces activités m’aident à me ressourcer et à revenir plus concentré. » Cette philosophie lui permet de maintenir un équilibre entre vie professionnelle et personnelle.

Un conseil pour les futurs ingénieurs

Pour ceux qui souhaitent se lancer dans cette voie, Souheib recommande de se concentrer sur les matières techniques : « Les mathématiques et la physique développent le raisonnement logique, essentiel pour être un bon ingénieur. Et surtout, ne négligez pas l’anglais : les recherches avancées et les outils techniques sont souvent dans cette langue. »

Enfin, il insiste sur l’importance de la communication : « Dans notre métier, on sous-estime souvent à quel point échanger et collaborer est important. Une bonne communication rend le travail plus fluide et plus efficace. »


Souheib Khiter incarne la passion et la persévérance. Toujours en quête d’amélioration, il est un exemple inspirant pour ceux qui souhaitent s’épanouir dans les métiers des systèmes et réseaux. Comme il le dit lui-même : « Il n’y a pas d’erreurs dans un parcours, seulement des expériences qui nous font grandir. »

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